B. Dohin

CHU Nord, Saint-Etienne, France

2023

Résumé

Les patients paralysés cérébraux opérés de chirurgie multisites sont le plus souvent à mobilité réduite et lorsque ce n’est pas le cas, la chirurgie augmente leur dépendance. Leurs difficultés, associées aux douleurs et la sidération musculaire post opératoires, augmentent leur immobilité. Les risques de complications cutanées, de perte musculaire et d’ankylose en sont augmentés. Il importe donc que ces patients soient particulièrement stimulés et mobilisés. La prévention des lésions cutanées de décubitus (phlyctènes, escarres…) est essentielle et le point de vigilance dès les premières heures post-opératoire. Les postures et mobilisation sont donc indispensables, même si la mise en place de matelas fluidisés est un plus, car la présence d’appareillages d’immobilisation (plâtres, attelles…) rend les parties molles immobilisées, inaccessibles à l’effet du matelas qui devient un « faux ami ». Si les phénomènes douloureux sont au premier plan, il faudra adapter le traitement antalgique, ne serait-ce que pour permettre les mobilisations.

Mots clefs : Protocole, Post opératoire, chirurgie
DOI : 10.34814/sofop-2023-003