Ce questionnement n’est pas anodin, dans sa formulation tout d’abord.
Parler de préservation fonctionnelle situe d’emblée ce propos autour d’un objectif stabilisation de la fonction, de lutte contre sa lente et inexorable détérioration. L’objectif ne serait donc pas forcément d’obtenir un « gain » fonctionnel ce qui est le quotidien du chirurgien orthopédiste. La chirurgie orthopédique ne serait donc pas ici comme ce qui la décrit littéralement dans sa traduction sino-française « la main qui rend le printemps » mais plutôt comme la main qui évite au patient porteur d’une pathologie neuro-musculaire de se faire rattraper par un hiver trop précoce.