Si la pratique régulière d’une activité physique est l’un des plus efficaces moyens de rester en bonne santé, le sport de haut-niveau, par sa pratique souvent à haute intensité et à grande fréquence, peut avoir des conséquences importantes sur la santé, nécessitant l’expertise de la médecine du sport. La première mission du médecin du sport est de s’assurer que l’athlète est capable d’assumer les charges d’entraînements et de compétitions, au regard de ses aptitudes et de sa condition physique. Ensuite, il doit s’attacher à éviter que la pratique sportive n’aggrave des problèmes préexistants et accompagner l’athlète dans la prévention des blessures et des accidents spécifiques à la discipline sportive. Enfin il doit prendre en charge les blessures lorsqu’elles arrivent et organiser un retour à la pratique qui ne grève en aucun cas l’avenir du sportif, en toute sécurité et dans l’optique d’un retour progressif à la performance. Chez les enfants et les adolescents qui visent l’élite ou pratiquent le haut-niveau, le programme d’entraînement intensif de plusieurs heures par semaine, en plus de la scolarité, laisse peu de place au reste, et en particulier à la récupération. Au-delà de l’aptitude initiale, un accompagnement médical est alors indispensable pour éviter que la pratique sportive n’entraîne des conséquences délétères sur la croissance, le développement osseux, le métabolisme, le développement pubertaire ou encore des pathologies de surmenage.

[Version anglaise : traduction par le Dr Aren Joe Bizdikian et le Dr Ismat Ghanem]