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Interview

Causerie au coin du feu avec Pierre Lascombes

Pierre Lascombes n’est plus à présenter, tant son rayonnement nous est familier. Ancien Président de la SOFOP, de l’EPOS, membre de l’Académie de Chirurgie, notre société a souhaité faire connaitre un peu plus le parcours et la carrière de ce mentor de notre spécialité.
Au cours d’un après-midi d’automne, le temps pluvieux se prêtait volontiers à l’exercice, confortablement installés que nous étions devant l’âtre nous réchauffant.
C’est avec beaucoup de bonne volonté que Pierre Lascombes accepta de répondre sans détour aux questions que je lui posai.

Pourrais-tu nous rappeler ton parcours d’interne ?

J’ai passé l’internat en 1976. A 22 ans, déjà attiré par l’orthopédie et la traumatologie, j’ai débuté dans le service des professeurs Michon et Merle (chirurgie de la main) puis en neurochirurgie, pour effectuer aussitôt mon service militaire comme médecin de l’équipe de France féminine de ski...

En orthopédie chez le professeur Sommelet, puis en chirurgie infantile chez le professeur Prévôt, j’ai confirmé mon intérêt pour l’orthopédie, et surtout pour son versant pédiatrique. Il est probable que mes propres fractures durant mon enfance, et le fait que mon père était pédiatre et ma mère sage-femme, ont joué un rôle déterminant. Ces deux patrons m’avaient offert un poste de chef de clinique, mais Mr Prévôt était plus incisif en me proposant de faire une carrière universitaire. Et comme je me rendais vite compte que cette spécialité ne pouvait pratiquement s’exercer qu’en CHU, j’ai pris décision de me lancer dans un parcours universitaire. Mon internat a été complété par des stages en chirurgie vasculaire, digestive, et viscérale pédiatrique afin de valider à la fois l’orthopédie-traumatologie et la chirurgie infantile.

Dès ma deuxième année d’internat, je devenais parallèlement attaché en anatomie, grâce à Mr Borrelly, patron d’anatomie et de chirurgie thoracique, concepteur des attelles agrafes thoraciques. En outre, je passais tous mes vendredi après-midi au laboratoire de chirurgie expérimentale pour « créer » du cartilage artificiel sur des genoux de lapin. Aucun brevet n’a jamais vu le jour, mais mes premières publications ont ainsi été rédigées. 

Quelles ont été les motivations d’une année à Montréal, à une époque où la mobilité n’était ni répandue, ni obligatoire ?

Cette année en Amérique du Nord (1982-83) m’a été proposée par Mr Prévôt, car Michel Schmitt, chirurgie viscérale, parti auparavant à l’hôpital Sainte Justine, avait permis de nouer de bons contacts. Les accords franco-canadiens nous attribuaient les statuts d’internes ce qui nous donnait les mêmes responsabilités y compris opératoires que celles de nos collègues canadiens.

J’ai poursuivi mon apprentissage de l’orthopédie pédiatrique auprès d’une « dream team » dirigée par Morris Duhaime, ce dernier m’ayant fait comprendre en plus l’importance de l’esprit d’équipe, concept auquel je suis resté très attaché.

Cette année canadienne a été particulièrement fructueuse, j’y ai appris mon métier, notamment la chirurgie rachidienne en me familiarisant avec la technique de l’époque dite « Harri-Luque ».

De retour du Québec en 1983, je suis devenu assistant hospitalo-universitaire en anatomie et en chirurgie infantile. Aussitôt, j’ai effectué un stage « scoliose » à Paris chez Jean Dubousset qui m’a accueilli comme un véritable élève. Grâce à sa bienveillance, j’ai pu utiliser très précocement les implants du matériel Cotrel-Dubousset, sans être aidé par les séniors qui les avaient mis au point. Je suis également rentré dans le groupe BIBLIOP dont on reparlera, ce qui fut un réel tremplin au démarrage de ma carrière universitaire.

Choisir l’anatomie était une belle carte universitaire à jouer, non seulement pour moi, mais aussi pour mes futurs collaborateurs. Le parcours particulièrement difficile est extrêmement enrichissant avec l’acquisition d’une connaissance immense qui permet, par exemple, au chirurgien d’être serein lors d’une thoraco-phréno-laparotomie pour un abord antérieur du rachis ou de pouvoir intégrer facilement le système nerveux dans notre activité d’orthopédiste pédiatre. Je suis donc allé me former auprès de Maurice Laude à Amiens, et après 5 ans de AHU, j’ai décroché un poste de MCU créé de facto à Nancy en 1988, poste qui a été transformé en PU en 1990. Pour la petite histoire, j’avais dit à mon Doyen de l’époque : « soit vous me faites nommer au départ de Mr Prévôt dans 4 ans, et ce sera en chirurgie pédiatrique, soit maintenant en anatomie, et je servirai cette discipline pendant 20 ans », je devenais donc PU-PH en 1990, puis chef de service en 1994.

Tout le monde connait l’ECMES. Quels en ont été les grandes étapes jusqu‘à aujourd’hui ?

C’est l’association Jean-Noël Ligier et Jean-Paul Métaizeau qui est à l’origine de L’ECMES. Mr Prévôt y a également largement contribué, en les laissant faire à une époque où les patrons dirigeaient volontiers leur service selon leur doctrine. Ainsi, en leur octroyant le droit d’innover, nonobstant les irrémédiables revers au cours des premiers cas, la progression technique et la compréhension biomécanique de la méthode ont contribué à son développement rapide.

En 1984, Métaizeau s’est installé à Metz, si bien que mon apport à l’ECMES a été de l’enseigner et de le diffuser. Cette technique paraît facile au premier abord, mais elle nécessite rigueur et précision, comme toutes les autres. Et au fil des années, je me suis aperçu que nombre de points techniques n’étaient pas ou plus appliqués, malgré les publications et conférences effectuées sur le sujet. Rémi Kohler m’a alors poussé à écrire, en 2006, un nouveau livre de technique chirurgicale relatant les 30 années d’expérience du service. Le succès a été au rendez-vous, en particulier pour l’édition anglaise qui était réclamée par les américains.

Comment s’est fait ton parcours et ton implication au sein de l’EPOS ?

Je suis fondamentalement européen au sens scientifique. En effet, la fameuse « exception française » a ses limites, surtout au sein d’une spécialité comme la nôtre qui compte assez peu de praticiens. Une ouverture sur l’Europe est absolument indispensable. Vers la fin des années 80, quelques français étaient alors membres de l’EPOS (Maurice Bergoin, Gérard Bollini, Jean-Philippe Cahuzac, Jean-Michel Clavert, Alain Diméglio, Jean Dubousset, Rémi Kohler, Michel Onimus, Raphaël Seringe …), et il est certain que nous avions des choses à y apporter, car la spécialité était déjà bien structurée en France, et réciproquement.  Klaus Parsch de Stuttgart était venu à Nancy à un cours de l’ECMES, nous avions sympathisé et il a accepté de me parrainer à l’EPOS en 1990. J’ai ensuite régulièrement participé aux « Annual Meetings », y faisant de nombreuses rencontres et tissant de sincères liens d’amitié avec un grand nombre de membres.

A Dresden en 2005 Gérard Bollini m’a poussé pour être Secrétaire Général de l’EPOS. J’ai été élu, puis réélu pour faire 2 mandats consécutifs. Je crois pouvoir dire que j’y ai fait certainement un bon boulot, ce qui a contribué sans doute à ce que je sois ensuite élu Président pour la mandature 2014-2015. L’une de mes fiertés est d’avoir lancé les cours de formation à partir de 2009, les fameux « BAT courses » (Basic, Advanced, Traumato). Je peux dire que durant toutes ces années à l’EPOS, j’ai œuvré pour que les français soient reconnus et puissent accéder aux postes clés du bureau. Ils et elles occupent actuellement les positions de secrétaire général, de trésorier, et de « chairman » du conseil scientifique, du comité d’éducation, ainsi que d’un certain nombre de study groups.

Ma reconnaissance s’est poursuivie en tache d’huile, dont à la POSNA, continuum naturel de l’EPOS avec de nombreux voyages et invitations comme conférencier auxquelles j’ai volontiers répondu : Hubert Labelle, David Bowen, Dennis Wenger, David Roye, et bien d’autres…. Les américains sont très présents à l’EPOS, ce qui est une marque de qualité et de reconnaissance pour notre société. Les rencontres avec ces grands hommes s’en sont trouvées facilitées, et par extension naturelle, les échanges au sein de leurs équipes.

L’EPOS, comme la SOFOP, sont vraiment des familles qui souffrent de la période actuelle liée à la pandémie, car les contacts directs n’existent plus. C’est un manque pour beaucoup de leurs membres, à commencer par moi-même. 

Tu as terminé ta carrière en Suisse. Que t’ont apporté ces années ? Que pourrait-on exporter en France ?

Plusieurs choses sont différentes et une réflexion dans notre pays mériterait d’avoir lieu sur différents points.

En premier lieu, le mode de recrutement des chefs de service-professeurs dont j’ai bénéficié. Il ne s’agit pas de coopter automatiquement le numéro 2 du service à la position de chef. Un appel d’offre international est organisé par le Doyen, nous étions 7 candidats pour le poste d’orthopédie pédiatrique. Après plusieurs entretiens et une conférence publique, les commissions HU ad hoc retiennent le candidat qu’elles préfèrent qui est, une fois sur deux étranger au service, ce qui n’est pas sans inconvénient pour le numéro 2 local qui se voit lui être refusée une promotion espérée. Pour l’élu, l’accueil de tous ses collègues est extrêmement chaleureux et facilitant. Mais attention, aucune nomination n’est définitive, car conformément au code du travail Suisse, tout emploi est régulièrement remis en question (tous les 4 ans pour moi).

Ensuite, reconnaissons que les moyens de fonctionnement hospitalier sont très largement au-dessus de ce que j’ai pu connaitre antérieurement :

  • Les équipements et la qualité des plateaux techniques sont extraordinaires. Tout est disponible et accessible car l’hôpital ne s’oppose jamais à l’acquisition d’un nouveau matériel souhaité.
  • Les effectifs médicaux et soignants sont plus importants pour une quantité d’activité clinique équivalente. Ainsi nous disposons de temps disponible qui est utilisé pour la recherche et l’enseignement, activités toutes les deux obligatoires et recensées pour celui qui souhaite rester dans l’hôpital HU. Pas de publication, pas de poste…
  • L’organisation et la rigueur de chacun sont un élément facilitant. Le strict respect des horaires, à la minute, est synonyme d’absence de perte de temps. Par exemple, les RCPD et autres activités multi-disciplinaires sont plus nombreuses et plus aisées à organiser qu’en France, ce qui contribue grandement à améliorer la prise en charge globale des patients.

L’aspect universitaire et le poids de la faculté sont importants face à celui de l’hôpital, à commencer par les nominations des médecins HU dont celles des chefs de service. Le Doyen et le Directeur de l’hôpital travaillent en parfaire harmonie.

  • La formation théorique des étudiants est excellente. Les cours magistraux ne se déroulent seulement qu’en 1ère et 2ème année de médecine, et laissent place ensuite à des enseignements en petits groupes voire individuels dans les services par tous les médecins. L’examen difficile de fin de 6ème année consiste à examiner un patient. Les étudiants démontrent une maturité exceptionnelle : ils ont appris à se présenter au patient et à la famille, élaborer des hypothèses diagnostiques et faire des propositions thérapeutiques, si bien que 99% d’entre eux passent avec succès. En France, au même âge, nos étudiants s’exercent à répondre à des questions par écrit… pour essayer de devenir spécialiste.
  • Comment devient-on interne ? tout simplement en étant un bon étudiant en médecine, et en prouvant son intérêt pour la discipline souhaitée par des stages cliniques, la rédaction d’un mémoire de master, la réalisation d’un travail de recherche, la présentation d’une communication orale lors d’un congrès local… orientés dans ladite spécialité. Je rappelle que tous les médecins HU sont motivés par la recherche et poussent volontiers leurs étudiants dans ce sens. Ainsi pour devenir spécialiste, il faut prouver sa motivation et présenter un bon CV devant une commission de recrutement. Ce mode de recrutement est similaire en Allemagne et dans beaucoup d’autres pays. Au bout d’un certain nombre d’années et après avoir passé l’examen de qualification (FMH – fédération des médecins helvètes), l’internat se transforme en clinicat.
  • L’examen de qualification spécialiste FMH est de très haut niveau et consiste à réussir plusieurs modules : les voies d’abord chirurgicales sur pièces anatomiques, l’orthopédie pédiatrique, les tumeurs osseuses, les expertises médicales, la radioprotection… et un examen final très complet, écrit et oral sur dossiers. La réussite n’est pas certaine, et il est fréquent que l’interne doive repasser l’année suivante. Ceci étant, les internes peuvent rester à ce poste pendant plusieurs années selon le bon vouloir des chefs de service.

Quels sont les points forts de la France que l’on pourrait exporter ?

Sans conteste la qualité de la formation technique chirurgicale. Nos chefs de clinique savent bien opérer en France, mais attention, ils ne savent pas tout et sont souvent « victimes » lors de leur apprentissage des habitudes des aînés qui ne sont pas toujours universelles.

Un autre atout reste la formidable expérience que chaque interne peut acquérir du fait du grand nombre de patients qu’il est amené à prendre en charge, à voir dans les services, et à étudier dans les staffs. Pouvoir examiner de nombreux patients souffrant de pathologies rares dans les centres de référence et/ou de compétence donne une formation exceptionnelle et permet d’élargir ainsi son champ de connaissance. 

Quelles sont les 3 grandes satisfactions de ta carrière ?

Je répondrai chronologiquement car chaque satisfaction a été le prélude à la suivante. Et il y en a eu bien plus que 3 …

  • Tout d’abord mon année à Montréal car elle fut déterminante :  j’y ai tant appris sur le plan technique que l’orthopédie pédiatrique est devenue une évidence pour moi ; une autre évidence fut de comprendre la nécessité du travail en équipe au sein d’un service, ce qui n’est hélas pas toujours le cas, la chirurgie étant par essence une discipline individuelle.
  • Ensuite, la participation au Bibliop1, groupe de bibliographie dirigé par Rémi Kohler : cela nous a tous poussés à travailler, à apprendre, à échanger, tout en nous soutenant les uns les autres ; et cette activité se poursuit actuellement avec un autre groupe, l’OctopClub2, animé par Pierre Journeau.
  • Puis la réussite de mes collaborateurs : tous ont été promus, 100% universitaires, aussi bien à Nancy qu’à Genève.
  • J’ajoute que toutes les années nancéennes ont été marquées par une bonne ambiance car, avec les chirurgiens et le formidable personnel soignant, nous avons construit une très belle équipe et assuré un excellent travail.
  • Surtout, j’ai eu la chance de faire une deuxième carrière :  l’expérience genevoise complémentaire à la précédente fut doublée d’une activité internationale ponctuée par de nombreux déplacements pour des « visiting professor » et « presidential lectures » sur tous les continents.
  • Et enfin, être orthopédiste pédiatre est un métier fantastique que je ne peux que recommander aux lecteurs.

Quelles sont les 3 déceptions ou regrets de ta carrière ?

Cette fois, il n’y a réellement que 3 déceptions, heureusement …

  • En premier lieu le constat de l’évolution catastrophique des CHU français. Notre métier hospitalo-universitaire est en mutation et si l’orthopédie pédiatrique veut se maintenir, elle doit avoir conscience qu’elle est avant tout une discipline orthopédique hyperspécialisée ; les équipes des grandes villes doivent se rassembler pour œuvrer dans des centres de compétences pouvant accueillir un nombre suffisant de patients, la fameuse masse critique.
  • Ensuite, je regrette de n’avoir pas réussi à créer à Genève l’esprit d’équipe qui me tenait à cœur comme je l’avais appris à Montréal et mis en application à Nancy. C’est dommage car avec ces chirurgiens excellents, nous aurions pu développer une grande école ; mais probablement le pays, par sa forte concurrence inter-cantonale, favorise également un fort esprit individualiste.
  • Enfin la nostalgie de devoir partir trop tôt car je ne participerai pas à l’utilisation en routine des nouvelles technologies que sont la navigation, la robotique, la modélisation, la réalité augmentée, l’imagerie per opératoire… Car aujourd’hui, normaliser un bassin dysplasique au degré près ou corriger parfaitement une scoliose congénitale sont réalisables grâce à ces outils bien utilisés.

Quels conseils pourrais-tu donner à la génération montante ?

Mes conseils vont à ceux qui auront une carrière hospitalo-universitaire et qui seront chefs de service car je ne peux parler que de ce que je connais. 

  • La doctrine actuelle, paraphrasant un directeur de CHU est la suivante : « le ministère édite la politique de santé, les directeurs sont là pour la faire appliquer, et les praticiens doivent l’exécuter ». En conséquence, les jeunes chefs de service doivent bien prendre conscience qu’ils sont les employés de l’État. Aussi, ils doivent l’accepter car ils ne pourront pas faire la révolution. Dans le cas contraire il vaut mieux s’installer en privé, domaine qui conserve son bel avenir.
  • A partir du moment où l’on travaille dans un CHU, il faut impérativement non seulement pousser et stimuler son équipe, mais également l’aider dans tous les domaines. Toute l’équipe doit participer aux fonctions HU, la dichotomie entre praticiens HU et H est délétère, tout comme la coexistence des statuts différents au sein d’un même service. C’est la raison pour laquelle, aussi bien à Nancy qu’à Genève, mon équipe n’a toujours été constituée que de HU qui ont des objectifs convergents.
  • L’activité scientifique doit être encouragée, et les chefs de service doivent imposer une journée universitaire hebdomadaire à chacun pour permettre d’assurer les travaux de recherche en toute tranquillité. En plus, il faut régulièrement réserver un temps destiné à l’analyse de la littérature : ainsi, l’équipe progresse collectivement et peut, sur des stratégies divergentes, s’harmoniser et rédiger des protocoles « maison ». Un bon exemple est la prise en charge en urgence d’une fracture supracondylienne du coude avec ischémie, ou d’une épiphysiolyse très déplacée de la tête de fémur : qui fait quoi, quand et comment ? Une ligne de conduite unique présente beaucoup d’avantages et aussi de sérénité lors de la prise en charge des patients.
  • Il me parait enfin indispensable de participer à un groupe de travail avec des collègues d’autres régions afin d’améliorer nos connaissances de la littérature et pouvoir partager les dossiers difficiles.

Si je peux ajouter quelques mots, ma conclusion serait la suivante :

J’ai eu beaucoup de chance, car j’estime avoir fait une belle carrière et je me suis épanoui dans tout ce que j’ai fait. J’ai travaillé à une période où l’on a beaucoup progressé dans la connaissance de très nombreuses pathologies pédiatriques : scolioses, tumeurs, allongements osseux, neuro-orthopédie… et même traumatologie dont les lésions dues au sport intensif.

Je terminerai sur le souhait qu’il faut poursuivre et défendre la discipline pédiatrique au sein de l’orthopédie, et en premier lieu l’investissement sur la traumatologie pédiatrique en l’enseignant sans relâche, car il s’agit d’une branche de notre spécialité partagée avec beaucoup de praticiens. Traitée avec compétence, les séquelles inhérentes devraient devenir exceptionnelles. Cette formation doit être non seulement nationale mais également internationale à visée humanitaire.

Renvois

1-Bibliop (Bibliographie en orthopédie pédiatrique) : Rémi Kohler (Lyon), Gérard Bollini (Marseille), Jean-Michel Clavert (Strasbourg), Pierre Lascombes (Nancy), Pierre Lebarbier (Toulouse), Jean-Paul Métaizeau (Metz), Dominique Mouliès (Limoges), Jean-Michel Rogez (Nantes), Alain Tanguy (Clermont-Ferrand). 

2-OctopClub (Huit orthopédistes pédiatres) : Pierre Journeau (Nancy), Rémi Kohler (Lyon), Sophie Bourelle (Reims), Jérôme Cottalorda (Montpellier), Bruno Dohin (Saint Etienne), Christophe Garin (Lyon), Jean-Luc Jouve (Marseille), Pierre Lascombes (Genève), Jérôme Sales de Gauzy (Toulouse).


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