Monographies de la SoFOP
Devenir à l’âge adulte des patients porteurs d’un pectus excavatum
S. Pesenti (1), O. Tiffet (2)
1. Hôpital Trousseau APHP, Université de Médecine Sorbonne, Paris, France
2. Institut de Chirurgie Nerveuse et du Plexus Brachial, Paris, France
1. Service de chirurgie orthopédique pédiatrique, Hôpital La Timone Enfants, Marseille, France
2. Service de chirurgie thoracique, CHU de Saint-Etienne, Saint-Etienne, France
[2025]
Résumé
Les séquelles des paralysies néonatales du plexus brachial (PNPB) sont aujourd’hui moins fréquentes grâce aux avancées notables en matière de prévention et de chirurgie. Toutefois, en l’absence d’un traitement initial approprié ou en cas de prise en charge incomplète durant l’enfance, notamment en cas de paralysie sévère, certains patients peuvent conserver des séquelles à l’âge adulte (Soucacos).
Les séquelles des PNPB persistent tout au long de la vie adulte, entrainant des motifs de consultation d’ordre fonctionnel ou esthétique. Des études ont révélé que les difficultés rencontrées dans l’accomplissement des activités quotidiennes altèrent significativement la qualité de vie (Yau). Par ailleurs, au-delà des limitations motrices, les patients présentent fréquemment une tendance à l’exacerbation des douleurs ainsi qu’à la diminution progressive de la mobilité de certaines articulations avec l’avancée en âge (Partridge). Une proportion importante de ces patients développe, de surcroît, une arthrose douloureuse touchant principalement l’épaule et le coude.
Les patients souffrant d’une paralysie complète, caractérisée par une main peu fonctionnelle et un membre sous-utilisé, sollicitent généralement moins d’interventions que ceux disposant d’une main fonctionnelle mais confrontés à des limitations plus marquées au niveau proximal.
Nous détaillerons, selon les localisations, les solutions thérapeutiques susceptibles d’être envisagées à l’âge adulte.Le pectus excavatum est une déformation de la paroi thoracique antérieure. Elle est aussi désignée sous le terme de « thorax en entonnoir ». Il s’agit de la déformation thoracique la plus fréquente, représentant 80 à 90 % des déformations thoraciques. Elle est estimée à environ 1/1000 naissances (34126636). Plusieurs théories ont été avancées quant à son origine, mais il semblerait que ces déformations soient principalement d’origine génétique (19632563, 19853763).
Les séquelles des PNPB persistent tout au long de la vie adulte, entrainant des motifs de consultation d’ordre fonctionnel ou esthétique. Des études ont révélé que les difficultés rencontrées dans l’accomplissement des activités quotidiennes altèrent significativement la qualité de vie (Yau). Par ailleurs, au-delà des limitations motrices, les patients présentent fréquemment une tendance à l’exacerbation des douleurs ainsi qu’à la diminution progressive de la mobilité de certaines articulations avec l’avancée en âge (Partridge). Une proportion importante de ces patients développe, de surcroît, une arthrose douloureuse touchant principalement l’épaule et le coude.
Les patients souffrant d’une paralysie complète, caractérisée par une main peu fonctionnelle et un membre sous-utilisé, sollicitent généralement moins d’interventions que ceux disposant d’une main fonctionnelle mais confrontés à des limitations plus marquées au niveau proximal.
Nous détaillerons, selon les localisations, les solutions thérapeutiques susceptibles d’être envisagées à l’âge adulte.Le pectus excavatum est une déformation de la paroi thoracique antérieure. Elle est aussi désignée sous le terme de « thorax en entonnoir ». Il s’agit de la déformation thoracique la plus fréquente, représentant 80 à 90 % des déformations thoraciques. Elle est estimée à environ 1/1000 naissances (34126636). Plusieurs théories ont été avancées quant à son origine, mais il semblerait que ces déformations soient principalement d’origine génétique (19632563, 19853763).
Mots clés
pectus, excavatus
DOI
10.34814/sofop-2025-08